Cinq personnes perdirent la vie, une dizaine furent blessées, et des milliers de témoins gardent encore aujourd’hui la trace invisible de ce moment où la joie d’un soir d’hiver a été traversée par la violence.
Sept ans ont passé mais cette date continue de porter le poids de la mémoire collective qui refuse l’oubli.
Le Bleuet de France aux côtés des victimes du terrorisme
Si le Bleuet de France est né après la Première Guerre mondiale pour soutenir les mutilés et les familles endeuillées, sa mission s’est élargie au fil des décennies pour inclure en 1991 les victimes du terrorisme.
Ce prolongement est naturel : ces attaques touchent la Nation dans ce qu’elle a de plus intime, et brisent des vies de la même façon que les conflits armés.
Aider les victimes du terrorisme est devenu un devoir national, inscrit dans la continuité historique de cette fleur symbole de solidarité.
Les dons adressés au Bleuet de France permettent notamment :
- Un accompagnement physique et psychologique, indispensable pour apaiser les effets du stress post-traumatique
- Le financement de projets personnels et professionnels
- Une participation à plusieurs programmes de résilience destinés à des personnes traumatisées, comme celui de l’AFVT ou bien de la Fondation Lenval
- Etc.
Strasbourg, sept ans plus tard, la mémoire comme force commune
Chaque année, le marché de Noël renaît. Il accueille à nouveau ses visiteurs, ses artisans, ses lumières.
En ce 11 décembre, la France se recueille. Elle pense aux victimes, à leurs proches, aux blessés, à ceux qui ont vu et entendu l’impensable.
Le Bleuet de France, fidèle à sa mission depuis plus d’un siècle, continue d’accompagner celles et ceux dont la vie a été brisée ce soir-là. Parce que chaque victime mérite que nous restions à ses côtés, aujourd’hui comme demain.
Pour que l’espoir continue, chaque geste compte.



